Alerte enlèvement, Sir. [Arthur]

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Tout aurait du bien se passer en ce jour ordinaire. Mais Guenièvre devait s’attendre à autre chose. Elle ne pensait pas qu’en revenant de chez Dame Morgane, elle aurait une surprise à valeur dramatique. Elle avait finit ses tâches pour l’heure et épuisée, elle marchait d’un pas lent vers sa maison dans le village de Camelot. Les gens lui souhaitaient le bonjour car elle était connue pour sa gentillesse et sa sagesse. Elle ouvrit la porte de sa maison et prononça le mot « Père » pour indiquer sa venue dans leur maison familiale. Mais voilà, les chaises étaient contre le sol, les étagèrent dérangées et des vases cassés. Les draps ne se trouvaient plus sur le lit et leur réserve de nourriture était éparpillée sur le sol. Gwen, appela plus fort son père mais aucun son ne s’éleva dans la pièce. Un silence pesant régnait et la jeune servante tenta de retenir ses émotions fortes. Pour chercher des réponses, elle toqua à la porte du voisin qui en anecdote aurait bien voulut qu’elle devienne sa belle-fille. Elle leur demanda s’il savait où se trouvait son père mais le voisin répondit simplement qu’il avait entendu du vacarme et que depuis, son père avait disparut, volatiliser dans les airs.

La panique grandissante, elle courra vers les appartements de Gaius en espérant tomber sur Merlin. C’était le seul qui pouvait vraiment l’aider. Après avoir pousser la porte de bois de Gaius, elle se précipita vers Merlin en lui exposant la situation. Son ami lui préconisa de se rendre auprès d’Arthur car il semblait que des enlèvements se produisaient dans la cité. Ne cherchant pas à contredire son ami, elle mena ses pas vers les appartements de son altesse. De mémoire, elle ne s’était jamais présentée seul auprès du futur roi. Mais la vie de son père la préoccupait le plus. Un instant de concentration devant les portes de chênes et elle toqua. Elle entendit une voix résonner et entra discrètement mais assez perceptible pour signaler sa présence. Comme le voulait le protocole, elle se courba légèrement devant Arthur tout en disant :

- Sir, je vous pris de m‘excuser pour mon dérangement mais on m’a dit que vous étiez le seul à pouvoir donner des réponses.

Pour une fois, elle avait des expressions sur son visage en présence du Prince car elle avait dans l’habitude de se montrer effacé et neutre quand Uther ou Arthur se trouvait dans la même pièce. Elle-même n’aurait jamais pensé se trouver à cette place qu’elle occupait actuellement, c'est-à-dire s’adresser seul devant la royauté.

- Mon père s’est fait apparemment enlevé et je n’ai aucune nouvelle. J’ai retrouvé ma maison dans un état négligé.

Alors que Arthur venait de quitter son père, le roi Uther Pendragon, il se dirigea vers les couloirs qui menaient à sa chambre accompagné de deux gardes.
Le visage avec un expression assez sérieuse dominait, car les discutions qu'il avait eut avec son père était assez grave, apparemment des personnes à Camelot disparaissent, l'heure était assez grave, jusqu'à où ça pouvait aller cette affaire ?
Marchant d'un pas déterminé, Arthur ouvrit la porte de sa chambre, ordonnant aux gardes de s'en aller.
Le laissant tranquille, Arthur se laissa tomber dans son lit, la tête rebondit contre le coussin.

" Je me demande qui peut enlever des personnes et pour quel raison ! "

Puis Arthur se releva, et regarda par la fenêtre. Le ciel lui au moins n'était pas menaçant. Puis il entendit des frappes à sa porte. Il se tourna vers celle-ci en ordonnant d'entrer.

" Entrez..."

Arthur vit qu'il s'agissait de Guenièvre, elle avait l'air dérangée. Quelque chose n'allait pas... Arthur se rapprocha de Guenièvre.

" Tu ne me dérange point Guenièvre, que se passe t'il ? "

Puis Arthur entendit la suite de la réponse de Guenièvre... Oh non, on avait osé enlever le père de Guenièvre ! Arthur se mit à bouillir intérieurement.

" Quoi ? Ton père à été victime lui aussi de l'enlèvement ? ... Je te jure que je vais m'occuper personnellement de ce cas ! ... "

Arthur avait mit ses mains sur les extrémités des épaules de Guenièvre pour la rassurer.

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Pourquoi Merlin lui avait vivement recommandée de le dire à Arthur ? Et bien elle avait sa réponse, son père n’avait pas été la seule victime. Suite aux propos que tenait Arthur, des gens disparaissaient pour des raisons inconnues. D’un certain point de vue, elle se sentait rassurée car on n’en voulait pas à son père personnellement et que les cas avaient été rapporté au Roi. Donc l’affaire allait être prise au sérieux. Elle sentit les mains du Prince se poser sur ses épaules pour lui déclarer qu’il allait s’occuper de ce cas personnellement. Elle était touchée par les paroles du futur roi mais aussi gênée.

Son père était le seul membre de sa famille qui lui restait vraiment. S’il disparaissait, elle vivrait seule et devrait se débrouiller seule. C’était pour cela, que pour cette fois, s’il fallait de l’aide, elle se portait volontaire. Car elle voulait prendre part à l’action, et ainsi retrouver son père au lieu d’attendre comme une godiche entre les murs de bois de sa maison.

- Je vous en remercie Sir. Il est la seule personne qui me reste.

Si on met à part Merlin qu’elle considère comme son frère de cœur. Heureusement que ce dernier était là mais pour une fois, elle se faisait rassurée par Arthur.Elle reprit sur elle et effaça toute peine sur son visage. Elle avait une capacité de tout mettre en elle et ne pas inquiéter le monde extérieur.

- Si je puis me permettre, vus vos paroles précédentes, mon père n’est pas le seul cas ? Je pense que cette affaire est en train de prendre de l’ampleur et qu’il faut peut-être agir…enfin ce n’est qu’une servante qui vous parle. Je ne suis pas connaisseuse dans la matière.

Pour résumé, Gwen espérait pouvoir aider dans la recherche et apporter sa personne. Elle espérait aussi que le Roi prenne les bonnes décisions. Mais avant tout, elle ne voulait pas que l’enlèvement de son père passe au dessus des autres…Enfin, elle pensait aussi aux autres…bon stop, on arrête de penser.

Arthur était sincère, et il respecterait ses paroles comme toujours. Il retira ses mains des épaules de Guenièvre, il voyait par l'expression de son visage qu'elle était un peu gênée, mais bon, ils étaient dans sa chambre, rien à craindre, sauf si une personne comme Merlin déboulerai soudainement sans frapper, et ça pourrait aller très loin.
Bref, il retira ses mains et toujours avec son air sérieux, il croisa ses bras.

"En effet, depuis la disparition de Morgane des disparitions se font entendre de part et d'autre dans le village... D'ailleurs, on n'a toujours pas retrouver Morgane et mon père n'en peut plus de cette situation. On a balayer tout le royaume, mais aucune trace des disparus.
Je sais que tu t'inquiète pour ton père Guenièvre..."

Puis Arthur pensait peut être que Guenièvre pourrait les aider, quelque fois que son père aurait des endroits de repos favoris ou un lien quelconque avec les disparus, on ne sait jamais...

" Mais est-ce que ton père avait un comportement étrange ces derniers temps ? Si il avait des visiteurs étrangers ?..."

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Morgane...la pupille du Roi...Cette dernière manquait terriblement à Guenièvre qui depuis sa disparition était au château pour d'autres taches mais combien la jeune noble lui manquait. Elle était aussi son amie et elle s'inquiétait énormément pour elle. Pour une fois, elle comprenait le désarrois du Roi Uther car il considérait Morgane comma sa fille et sa vie dépendait presque de sa survie.

La conversation dériva sur son père où il lui demanda s'il avait eut un comportement étrange. Guenièvre essaya de se remémorer des détails mais non, rien ne lui venait en tête. Comme d'habitude, elle le voyait chaque soir et ils bavardaient ensemble sur des choses comme d'autres. Non, vraiment rein d'anormal. Mais tout d'un coup, une chose lui vint à l'esprit.

- Et bien....récemment, il m'a acheté une robe me disant qu'il avait gagné de l'argent. Un client lui avait demandé de faire une chose mais je ne sais pas quoi et il devait le retrouver à la taverne. Le lendemain, il était tout bizarre car à son habitude, il me parlait mais point mot ne sortit de sa bouche. Deux heures plus tard, il a disparu....

Elle aurait souhaité peut-être que cette chance ne soit jamais arrivé car le voilà disparu. Elle savait que son père souhaitait une meilleur vie pour elle mais elle espérait de tout cœur qu'il ne se soit pas impliqué dans des affaires louches. Une de ses mains se posa sur ses lèvres pour retenir quelques larmes. Quand on touchait à son père, on touchait sa personne. Depuis la mort de sa mère, il s'était bien occupé d'elle et grâce à lui, elle avait acquis la modestie et le respect des autres.

- Et puis....je sais que le commerçant qui a aussi disparu aurait eu un lien avec l'étranger qui avait pris contacte avec mon père.

Arthur écouta attentivement Guenièvre afin de trouver un évènement qui serait louche, et grâce aux explications de Guenièvre, Arthur en pu faire une liaison avec les deux situations qu'elle avait exposées.
Il y avait donc cet individu louche qui avait demandait de le rejoindre dans la taverne. C'était effectivement étrange.

" Alors dans ce cas, il faut au plus vite retrouver ce client ! Guenièvre, je te demande de m'accompagner pour me montrer cette personne louche qui est venu voir ton père, je me chargerai de l'interroger !"

Arthur prit son épée qui était dans son fourreau sur la table, et il s'en équipa, quelque fois que ça tournerai mal.

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Arthur écouta ses explications et sa réaction fut directe. Il prit son épée, ce qui en passant lui présageait que les évènements pouvaient se dérouler dans le mauvais sens, et était prêt pour aller voir "cette personne louche". Guenièvre n'avait pas de caractère physique pour le décrire mais elle fit un demi-tour et ouvrit la porte de chêne pour se rendre dans la taverne de la ville. Comme le protocole le voulait, elle laissa Arthur prendre le devant et elle le suivit.

La Cour était calme à cette heure et les gens s'accoutumaient à effectuer leurs dernières courses ou discutaient mais très discrètement. Gwen n'avait point remarqué qu'ils étaient déjà devant l'embrasure de la porte de la taverne de Camelot. Avait-elle rêver pendant ce las de temps ? Elle secoua légèrement la tête et entra. Une pénombre obscurcissait la taverne déjà bondé par des hommes en soif. Des villageois étaient déjà bien bourré et Gwen du plusieurs fois se dépatouiller de quelques hommes un peu entreprenant.

Ses yeux balayèrent la salle mais elle ne trouva aucun individu étranger. Elle haussa légèrement les épaules pour répondre à Arthur ( de manière discrète) :

- Sir, je ne vois personne qui pourrait avoir un caractère physique étranger. Pourquoi ne pas demander à des habitants ?

Sur un temps d'accord, le prince passa devant Guenièvre par principe, il l'attendait qu'elle soit à côté de lui pour commencer à marcher en direction de la taverne en question.
Dans les couloirs du château, le silence régnait, seul les bruits de pas se faisaient entendre. Arthur serrait son poing un moment, il se disait qu'il fallait immédiatement que tout ceci cesse, car pauvre Guenièvre, elle n'avait plus personne. D'abord Morgane, puis ensuite son père qui est sa seul famille.
Le jeune prince ne pouvait pas se permettre de laisser passer cette menace enlever les personnes du royaume. Peut être que ce client mystérieux pouvait être impliqué dans l'enlèvement de Morgane, ça restait à prouver.
Une fois arriver à la taverne, Guenièvre indiqua que personne ne ressemblait à la personne en question, elle proposa d'aller questionner les habitants.

" Je vais aller questionner le tavernier."

Le prince s'avança vers le comptoir et le tavernier s'amena en étant tout ouïe. Arthur fit signe à Guenièvre pour qu'elle écoute elle aussi, afin qu'elle ne perde pas espoir.

" Nous cherchons quelqu'un, un homme plus précisément qui aurait discuté avec Tom le forgerons il y a quelques heures..."

Le tavernier : Oui, je l'ai vu discuter il y a quelques heures, et ils sont partit dans la forêt vers l'Est en direction de la caverne brumeuse.

Le prince se retourna vers Guenièvre, avec un sourire mince qui signifiait que la piste était bonne.
Arthur emmena Guenièvre en dehors de la taverne pour les mauvaises oreilles.

"Bon et bien nous connaissons notre prochaine destination... Quoique, ça ne serait pas prudent que tu m'accompagnes... que décides tu ?"

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Arthur se dirigea vers le tavernier pour lui poser des questions. Pendant ce temps, Guenièvre s'approcha du bar et tenta de discerner les paroles de l'homme questionner. Des questions se posaient sur son père. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi son paternel aurait eu le tact de suivre un inconnu, à peine rencontrée. Elle avait peur...oui peur car elle ne voulait pas que son père cherche à améliorer leur vie en se mettant dans des conditions et situations le menant à sa perte. Quand ils furent à l'extérieur de toutes oreilles mal attentionnée, les mots de caverne brumeuse et forêt étaient inscrit dans son esprit.

La suite fut rapide ou du moins direct. Elle ne voulait pas laisser son père dans la sombre caverne. Qu'est ce qui pourrait lui arriver ? Et puis, quand elle ne faisait rien, ça la rongeait. De plus, Arthur..elle ne pouvait pas non plus le laisser y aller seul. C'était son père et pas le sien donc c'était à elle aussi de venir le chercher. Elle releva la tête énergiquement et répondit :

- Le danger ne me fait pas peur donc je viens. De plus, il s'agit de mon père et j'ai un devoir envers lui.

Elle posa son regard sur sa robe de servante et en conclut qu'elle ne pouvait pas s'y rendre comme ça. Après avoir convenue de se retrouver au même endroit, Gwen se précipita chez elle pour enfiler une chemise, un pantalon et un "manteau" pour contrer la froideur. Elle attacha ses cheveux et retrouva Arthur. Encore une fois, elle ne se posait pas de questions et fonçait tête baissée dans une chose auquel elle n'avait pas l'habitude d'être confrontée.

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